Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.
Juste après le rachat du PSG par le Qatar, à l’été 2011, Leonardo était nommé directeur sportif du club de la capitale et avait donc pour mission de composer rapidement un effectif de qualité. Et l’ancien dirigeant brésilien du PSG revient sur son premier gros coup du mercato : la signature de Javier Pastore en provenance de Palerme, pour 42M€.
Le PSG est passé dans une toute autre dimension financière durant l’été 2011, lorsque le Qatar a racheté le club francilien. Leonardo, alors fraichement nommé à la direction sportive, a rapidement activé son réseau en Série A pour y faire son petit marché, et le premier transfert marquant de l’ère QSI au PSG était celui de Javier Pastore, meneur de jeu argentin de Palerme, qui débarquait pour la coquette somme de 42M€. Un gros coup pour le club à l’époque.
« Tout le monde le voulait »
Invité de l’After Foot sur RMC mardi soir, Leonardo a livré les coulisses de l’opération Pastore au PSG : « C’est le premier qui a choisi le PSG. Il avait 3-4 clubs qui le voulaient à ce moment. Il était à Palerme, il était déjà en équipe nationale. Sur le mercato, tout le monde le voulait. Il est élégant, il a qualité et Paris a un peu ça. On a trouvé en lui un peu ça et les premières années, il était incroyable. Il a représenté le début de cette époque et c’est pour ça qu’il est resté dans le coeur de tout le monde », indique l’ancien dirigeant du PSG.
« Pastore n’a jamais menti »
Et Daniel Riolo a ensuite livré son ressenti à Leonardo au sujet de Pastore : « Verratti, d'un point de vue sportif, il a peut-être fait plus que Pastore, mais moi je préfère Pastore car il n’a jamais menti. Il a donné le maximum et il a avoué lui même, physiquement, il ne pouvait pas s’entraîner autant, qu’il n’avait pas le corps pour faire autant. Il a tout donné et il a avoué qu’il ne pouvait pas faire plus. Alors que Verratti n'a jamais fait ça », a expliqué l’éditorialiste de RMC.