Le procès entre Didier Deschamps et Daniel Riolo a permis de confirmer que les relations entre le staff de l'équipe de France et le PSG, via le Qatar, étaient glaciales.
Suite à la plainte de Didier Deschamps à l’encontre de Daniel Riolo, le procès du chroniqueur de RMC a débuté ce jeudi avec les témoignages, les questions et les plaidoiries. Et si Daniel Riolo, comme nous l’avons relayé, ne s’est pas laissé démonter et a effectué pas mal de sous-entendus au sujet des affaires « louches » du sélectionneur national tout au long de sa carrière, l’intervention de Franck Le Gall a été encore plus explosive.
Le médecin de l’équipe de France, déjà en poste au moment du Mondial 2022 et de la blessure de Karim Benzema qui est à l’origine de toute cette histoire, a littéralement dégommé les avis médicaux en provenance de la fameuse clinique Aspetar et son directeur Dr Chalabi. Ce centre médical haut de gamme basé à Doha est à la pointe de la technologie et de la médecine, mais son directeur n’est pas qualifié pour avoir un avis médical selon Franck Le Gall.
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Dans l’affaire Benzema, son interprétation des examens n’est tout simplement pas bonne selon le médecin français. « Ça fait 29 ans que je suis dans le milieu, je peux vous assurer qu’au bout d’un moment, je ne suis pas le bon dieu, mais j’ai un peu d’expérience. Quant à Aspetar, on a l’impression qu’ils ont inventé la médecine. Il y a 50 ans, c’était un caillou, le Qatar.. Chalabi n’est pas vraiment reconnu dans le milieu médical, il n’est pas médecin, il est directeur de clinique. J’ai le droit de ne pas avoir confiance en Aspetar, ni en le docteur Chalabi », a livré le médecin de l’équipe de France, qui n’a pas manqué l’occasion de sortir une seconde salve quand cela a dévié sur les blessures de Dembélé et Doué avec les Bleus, et les remontrances venues du PSG par le biais du Qatar.
« On parle de l’affaire Dembélé alors aujourd’hui? Dembélé, c’est la même chose qu’aujourd’hui. On se fait démonter par le PSG alors que ça n’a pas lieu d’être. Avec Doué et Dembélé, je n’ai pas d’images, j’ai rien de leur part. On reçoit trois courriers, dont un de Chalabi, qui nous donne beaucoup de leçons à ce moment-là d’ailleurs. Quand ils se blessent plus tard en club, on entend plus parler du PSG », a souligné Franck Le Gall qui avait visiblement des choses à dire au sujet du Qatar et du PSG, même si ce n’était pas vraiment le sujet de ce passage au tribunal.