Joan Laporta ne tremble pas. Il annonce la couleur et ferme la porte. Si Paris veut Gavi, il devra régler la clause libératoire : 1 milliard d’euros. Une somme gigantesque, presque irréelle.
Cette clause n’a rien d’anodin. Elle découle de la fameuse jurisprudence Neymar. Depuis ce traumatisme, Barcelone verrouille systématiquement ses talents pour décourager les clubs les plus puissants financièrement. Gavi fait partie des actifs protégés, comme Pedri ou Lamine Yamal.
Le PSG, de son côté, pensait tenter le coup avec une offre de 70 millions d’euros. Une stratégie classique pour tester la détermination d’un club. Mais Barcelone ne bouge pas. Multiplier ce montant par quinze paraît inimaginable, même pour un club soutenu par des moyens colossaux.