Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.
Luis Fernandez a eu plusieurs vies au PSG. A commencer par sa carrière de joueur durant laquelle il a fait partie de la première équipe championne de France du club parisien. Et puis à deux reprises en tant qu’entraîneur. Lors de son premier passage sur le banc de touche, Fernandez a un temps écarté David Ginola qui, 30 ans après son départ, regrette la fin de sa belle histoire avec le Paris Saint-Germain.
En 1995, David Ginola fermait un chapitre de trois saisons au Paris Saint-Germain. Une parenthèse enchantée pour le natif de Gassin qui a vécu de grandes soirées européennes tout en raflant le championnat de France, deux Coupes de France et la Coupe de la Ligue dans l’hexagone. Un an avant le sacre du PSG en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, Ginola a plié bagage pour Newcastle.
«Ce passage s’est arrêté trop tôt»
Une rupture qu’il avoue en interview avec Le Parisien avoir particulièrement mal vécu. « Ce passage s’est arrêté trop tôt. J’étais très bien à Paris et je pensais que j’étais capable encore de faire de super choses. Les saisons que j’ai faites en Angleterre, j’aurais pu les faire à Paris, ça aurait apporté au PSG quelque chose d’intéressant ».
«Le coach avait décidé de me laisser m’entraîner seul»
D’autant plus que David Ginola n’a pas spécialement émis le souhait de quitter le club de la capitale. Un temps écarté par l’entraîneur de l’époque Luis Fernandez, l’ancien buteur des Magpies et de Tottenham notamment a expliqué ne pas avoir eu le ressenti de gâchis vis-à-vis du PSG mais que cela ne s’est pas terminé comme il l’attendait. « La fin de mon histoire n’est pas la fin que je souhaitais. Mais Paris n’a été que du bonheur pour moi. Même quand j’ai été mis à l’écart par le coach qui avait décidé de me laisser m’entraîner seul, cela n’a rien gâché à mon histoire. Mon passage à Paris a été incroyable dans les relations que j’ai nouées, dans mon parcours, dans les émotions… ».