Au moment où Bradley Barcola est dans le dur, et que Désiré Doué et Ousmane Dembélé ne sont pas au top physiquement, Gonçalo Ramos n'a pas énormément de temps de jeu au PSG. Luis Enrique a déclassé l'attaquant portugais et cela s'est vu à Monaco.
Jamais titularisé cette saison en Ligue des champions, mais souvent appelé à la rescousse quand le Paris Saint-Germain a du mal à faire la différence, Gonçalo Ramos commence à connaître une situation similaire en Ligue 1. Même s'il a entamé la moitié des matchs depuis le début de saison de Ligue 1, l'attaquant portugais n'est pas le choix numéro 1 de son entraîneur au moment où Paris a des soucis d'effectif dans ce secteur.
De quoi faire déprimer celui qui a souvent été décisif lorsque l'on fait appel à lui. Et ce n'est pas son apparition samedi sur la pelouse du Stade Louis II à Monaco qui va changer la donne. Alors que le PSG était mené au score, Luis Enrique a attendu la 83e minute pour faire entrer Gonçalo Ramos à la place d'un Fabian Ruiz fantomatique. La suite a été cauchemardesque pour le Portugais.
Ramos et le PSG, l'histoire se complique
Alors que Clément Turpin a accordé sept minutes de temps additionnel à cette rencontre, et que Gonçalo Ramos a donc eu 14 minutes de temps de jeu pour tenter d'éviter la défaite, les statisticiens ont constaté avec stupéfaction que l'avant-centre du Paris Saint-Germain n'avait touché aucun ballon. Zéro, nada, que dalle, rien. Devancé dans la hiérarchie des attaquants par des titis, l'international portugais n'a rien montré de sa détresse, mais il y a clairement quelque chose qui ne va plus pour lui à Paris. Selon Le Parisien, Luis Enrique n'est pas en opposition contre son attaquant, mais il estime que pour l'instant, d'autres joueurs ont droit à avoir leur chance. Cependant, ce choix n'est pas totalement payant. Et Gonçalo Ramos va probablement en profiter rapidement.
Lire aussi
Pour nos confrères du quotidien régional, Luis Enrique a probablement constaté que ceux qui doivent faire oublier Gonçalo Ramos ne sont pas du tout au rendez-vous. « Bien qu’il n’ait pas brillé lors de son entrée en jeu et donné l’impression d’avoir, ce week-end, été la dernière roue du carrosse, force est de constater que ceux qui lui ont été préférés n’ont pas vraiment profité de l’aubaine pour marquer des points et se rendre plus indispensables que lui », constate Stéphane Bianchi.