Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Warren Zaïre-Emery a tout d’un renfort pour le PSG cette saison, l’international français s’apprêtant à achever une année en montagne russe. Au sein du club, on savoure le retour au premier plan du titi, joueur le plus utilisé par Luis Enrique durant la première partie de l’exercice 2025-26.
En difficulté durant une bonne partie de l’année 2025, Warren Zaïre-Emery retrouve de sa superbe au meilleur moment pour le PSG, qui doit composer avec des blessures depuis le début de la saison. Le titi parisien reste sur quatorze titularisations consécutives, s’imposant comme le joueur le plus utilisé par Luis Enrique (1530 minutes) devant Vitinha (1 488) et Willian Pacho (1 195).
« Je n’ai pas lâché »
Rappelé en Espoirs en octobre dernier, lorsque Didier Deschamps ne l’avait pas convoqué dans sa liste, Warren Zaïre-Emery avait vu ce déclassement comme une forme d’apprentissage durant une phase plus compliquée de sa jeune carrière. « Je suis parti avec les Espoirs pour reprendre de la confiance, toucher un maximum de ballons, avait confié le milieu du PSG quelques jours plus tard. Je me suis recentré sur moi-même. Je n’ai pas lâché, j’ai continué à travailler. J’ai les gens autour de moi qui m’ont donné cette confiance. J’ai aussi le coach et mes coéquipiers qui me poussent à être la meilleure version de moi-même et ça fait du bien. »
Le PSG s’enflamme pour Zaïre-Emery
Au sein du PSG, les efforts de l’international français ne sont pas passés inaperçus. Comme l’explique Le Parisien, ce retour au premier plan est qualifié d’« exceptionnel » en interne. « On est content de le voir avec cette confiance, c’est important, savourait son entraîneur Luis Enrique en octobre. Warren, c’est un joueur que j’aime et que nous aimons. (…) C’est normal pendant une carrière d’avoir des hauts et des bas ».