Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Pour pallier l’absence d’Achraf Hakimi, blessé à la cheville, le PSG mise sur Warren Zaïre-Emery. Après une période difficile, l’international français enchaîne aujourd’hui les titularisations sous les ordres de Luis Enrique et parvient s’imposer comme un intérimaire convaincant à ce poste. C’est notamment l’avis de Benoît Cauet, ancien joueur du club
Privé d’Achraf Hakimi, victime d’une grosse entorse de la cheville gauche le mois dernier et engagé dans une course contre-la-montre pour revenir à temps pour la CAN organisé à la fin de l’année chez lui, au Maroc, le PSG mise sur Warren Zaïre-Emery.
« Il ne fera jamais du Hakimi, mais il a acquis d’autres capacités »
Après avoir connu une saison compliquée, Warren Zaïre-Emery a retrouvé la confiance et le niveau qui était le sien au début de sa jeune carrière, restant sur quatorze titularisations consécutives, dont quatre comme latéral droit, un poste auquel il semble être plus à l'aise comme le constate Benoît Cauet. « Quand tu commences à rejouer, enchaîner les matchs, ça t’aide énormément, confie l’ancien joueur du PSG, interrogé par Le Parisien. Il est moins dans le confort et parvient à optimiser ses qualités pour être encore meilleur. Il ne fera jamais du Hakimi, mais il a acquis d’autres capacités pour lui permettre d’aller chercher l’espace. »
« J’ai le sentiment qu’il voulait trop bien faire »
Benoît Cauet salue par ailleurs le retour au premier plan de Zaïre-Emery : « On parle d’un très jeune joueur qui a commencé très tôt dans un très grand club, où on lui demande à chaque fois d’être parfait. S’il est sorti de l’équipe, c’est que quelque chose n’allait pas. J’ai le sentiment qu’il voulait trop bien faire, qu’il se contentait de jouer proprement alors qu’on lui demandait d’autres choses : aller au duel, ne plus récupérer cinq mais dix ballons, faire les courses pour se projeter. »