Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Entre la Ligue 1 et la Ligue des champions, le PSG et le Stade Brestois ont eu l’occasion de s’affronter quatre fois cette saison, avec une réussite totale des hommes de Luis Enrique. Malgré ce bilan négatif, le président Denis Le Saint garde un bon souvenir de son dernier passage à Paris, saluant l’accueil que lui a réservé son homologue Nasser Al-Khelaïfi.
Cette saison, le PSG et le Stade Brestois ont eu l’occasion de se croiser à quatre reprises, un cauchemar pour les Bretons qui ont perdu tous les matchs (3-1 le 14 septembre et 5-2 le 1er février en Ligue 1, 3-0 le 11 février et 7-0 le 19 février en Ligue des champions). Malgré tout, les hommes d’Eric Roy garderont longtemps en mémoire cette saison 2024-25, marquée par leur parcours européen avec une qualification pour les barrages. Le président Denis Le Saint n’est pas près d’oublier non plus l’accueil que lui a réservé son homologue parisien, Nasser Al-Khelaïfi, avant le match retour opposant les deux équipes en Ligue des champions.
« Il avait demandé que le repas soit fait avec des produits de notre entreprise »
« Quand on fait le dîner à Paris avec le président Nasser (al-Khelaïfi), dans le protocole, il y a l'échange des cadeaux. Déjà, la nappe était rouge et blanche, le dessert au nom du Stade Brestois. Il avait demandé que le repas soit fait avec des produits de notre entreprise. Déjà, l'attention, j'étais un peu surpris, reconnaît le président brestois, rapporté par L’Équipe. Après, quand on quitte l'endroit où on déjeune, il prend nos cadeaux, il nous accompagne jusqu'en bas, et il me dit : ''vous rentrez comment ?'' Bah, l'hôtel est à 300 mètres... On rentre à pied. ''Non, vous ne rentrez pas à pied.'' »
« Là, je dis : la classe quand même »
« Il appelle le van, un gars descend, il prend nos cadeaux, il les met dans le coffre, et il dit : ''montez dans le van.'' On lui dit qu'on a à peine 300 mètres à faire à pied... Puis, il monte avec nous et nous dépose devant la porte. Là, je dis : la classe quand même. il n'était pas obligé. Tout ça pour dire que les très grands, ils savent faire. Et moi, maintenant, je n'ai qu'une envie, c'est de toujours bien accueillir l'équipe adverse », conclut Denis Le Saint.