Le Parc des Princes a décidé de faire payer l'entrée au stade pour la finale de la Ligue des Champions, que les spectateurs verront sur écran géant. La Mairie de Paris veut proposer une solution plus populaire.
Pour la première fois de son histoire, le PSG disputera une finale de la Ligue des Champions ouverte au public, ce qui n’a pas été le cas en 2020 en raison du Covid. Bien évidemment, les places pour les fans du club de la capitale sont parties comme des petits pains, et le contingent réservé aux supporters parisiens a provoqué la grogne des fans insatisfaits. Conscient que la demande dépassait largement l’offre, le PSG a décidé d’ouvrir le Parc des Princes pour voir le match sur écran géant dans l’enceinte de la Porte d’Auteuil. Les plus de 30.000 sièges ont été réservés en quelques heures, même si le prix des places a fait tiquer, puisque Paris a fait payer l’entrée de 10 à 40 euros pour voir un match certes au stade, mais sur un écran géant.
Une fan zone, c'est gratuit pour le clan Hidalgo
J-2️⃣ avant la finale de @coupedefrance ! pic.twitter.com/1RsX2lixTt
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) May 22, 2025
La Mairie de Paris, en froid avec le PSG en raison de discussions fermées pour l’avenir du Parc des Princes, aimerait réaliser une opération plus populaire en ouvrant le stade Charléty au public, comme c’est le cas lors de certains grands évènements sportifs, pour la finale de Ligue des Champions entre Paris et l’Inter Milan. L’entrée serait gratuite, avec une limitation du nombre de spectateurs en raison de la capacité du stade du XIIIe arrondissement. « Une fan zone, ça n'a jamais été payant », a glissé Pierre Rabadan, adjoint d’Anne Hidalgo, dans L’Equipe.
Se pose toutefois la question de la sécurité, car cette organisation peut attirer des dizaines de milliers de spectateurs qu’il va falloir surveiller, entre les provocations d’éventuels fans de l’OM ou les festivités en cas de victoire. Et ce ne sera pas chose aisée car un énorme dispositif est déjà prévu dans le centre de la capitale pour pouvoir contrôler la foule, notamment aux abords des Champs-Elysées, pour éviter les débordements enregistrés après la demi-finale notamment.