Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Après une saison compliquée, le Real Madrid va se séparer de Carlo Ancelotti au terme de la saison. Pour Lionel Charbonnier, le technicien italien apparaît comme le meilleur entraîneur de l’histoire, devançant Zinedine Zidane à ses yeux, et peine encore à comprendre comment le PSG n’a pas réussi à le conserver.
Une page se tourne pour le Real Madrid et Carlo Ancelotti. Le départ du technicien italien a été officialisé après une dernière saison compliquée dans la capitale espagnole, et sa prochaine destination est déjà connue puisque le Mister va découvrir le rôle de sélectionneur au Brésil. Champion du monde 1998, Lionel Charbonier ne tarit pas d’éloges à son égard.
« Je mets Zidane derrière Ancelotti »
« C’était mon maître de stage quand j’avais passé les diplômes. C’était huit mois impressionnants. Il ne révolutionne pas le football, mais il révolutionne l’effectif. Il est à la fois le père, le frangin, le père fouettard. Ses paroles sont bues par son effectif. C’est le GOAT », estime l’ancien portier de l’AJA, au point de le placer devant son ex-partenaire de 1998 : « Je mets Zidane derrière parce qu’il a fait ses 3 Ligues des champions, mais il a eu l’intelligence de surfer sur la vague Ancelotti avec un effectif incroyable. »
« La plus grosse erreur des Qataris a été de le virer tout de suite »
Durant sa carrière d’entraîneur de club, Carlo Ancelotti a eu l’occasion de passer par la Ligue 1, du côté du PSG, le temps d’une saison et demie. Une aventure qui ne s’était pas prolongée, notamment par manque de confiance des Qataris qui venaient de racheter le club. « Je ne me sentais pas vraiment à l’aise avec mes dirigeants. J’ai donc décidé de partir », déclarait-il quelques mois après à So Foot. Un départ que ne comprend toujours pas Lionel Charbonnier : « La plus grosse erreur des Qataris a été de le virer tout de suite. »