Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
En 2013, après une saison et demie passée sur le banc du PSG, Carlo Ancelotti quittait son poste, ne se disant « pas vraiment à l’aise » avec les dirigeants qataris. Si l’entraîneur italien a depuis brillé au Real Madrid, Lionel Charbonnier estime que le club a commis une erreur majeure en se séparant de lui.
Arrivé à l’été 2011 dans la capitale, le Qatar a rapidement procédé à d’importants changements au PSG. Plusieurs joueurs importants comme Thiago Motta, Maxwell, puis Zlatan Ibrahimovic ou encore Thiago Silva sont arrivés, tandis que Carlo Ancelotti a pris la place d’Antoine Kombouaré sur le banc de touche. Le passage de l’Italien aura duré un an et demi, le principal intéressé décidant de plier bagage à l’été 2013.
Quand Ancelotti décidait de quitter le PSG
« À la fin de la deuxième saison, j’ai commencé par me convaincre que quelque chose clochait. On était en tête du championnat, mais je n’étais pas convaincu que le travail qu’on faisait était correct. En plus, je ne me sentais pas vraiment à l’aise avec mes dirigeants. J’ai donc décidé de partir », confiait Ancelotti en 2013, dans des propos accordés à So Foot.
« La plus grosse erreur des Qataris »
Douze ans plus tard, Carlo Ancelotti s’apprête à entamer un nouveau défi dans sa carrière en prenant les rênes de la sélection brésilienne, après avoir remporté à trois reprises la Ligue des champions avec le Real Madrid. Aux yeux de Lionel Charbonnier, le PSG a fait une grosse erreur en ne conservant pas l’Italien. « La plus grosse erreur des Qataris a été de le virer tout de suite », confie sur RMC le champion du monde 1998, très élogieux à l’égard du Mister : « C’était mon maître de stage quand j’avais passé les diplômes. C’était 8 mois impressionnant. Il ne révolutionne pas le football, mais il révolutionne l’effectif. Il est à la fois le père, le frangin, le père fouettard. Ses paroles sont bues par son effectif. C’est le GOAT. Je mets Zidane derrière parce qu’il a fait ses 3 Ligues des champions, mais il a eu l’intelligence de surfer sur la vague Ancelotti avec un effectif incroyable. »