Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Ancien joueur du PSG (1992-1998), Alain Roche a entretenu une relation délicate avec Artur Jorge. Arrivé dans la capitale en 1991, le technicien avait installé une certaine distance avec ses joueurs, ce qui n’aidait pas à créer des liens. Mais comme l’avait annoncé le Portugais après la fin de sa carrière, cette froideur était volontaire. Alain Roche dévoile la raison.
Arrivé en 1992 au PSG après une formation aux Girondins de Bordeaux et un passage éclair à l’OM, Alain Roche a été accueilli par l’impassibilité d’Artur Jorge. Sur le banc depuis un an, le technicien portugais avait un management particulier fondé sur la discrétion. Cette attitude avait longtemps agacé le défenseur central français.
Roche pas fan du management
« C’était quelqu’un qui ne donnait rien aux gens. Que tu gagnes ou que tu perdes, il avait toujours le même visage. Mais on avait un profond respect, plus pour l’entraîneur que l’homme. De par son parcours, ce qu’il nous apportait. Il y avait deux Artur Jorge, celui en championnat et celui de Coupe d’Europe où il nous apportait son expérience. Après, jamais d’encouragements, de félicitations, toujours dans le reproche. Les entraînements étaient rébarbatifs. A un moment, c’était bien qu’il parte parce que l’on était extrêmement fatigué » a confié Roche au cours d’un entretien accordé à Anne-Laure Bonnet pour PSG Originals.
« On le détestait, mais on gagnait »
Après la fin de sa carrière, Artur Jorge, décédé en 2024 à Lisbonne, avait levé le voile sur son comportement au PSG. Selon Alain Roche, c’était une simple technique pour motiver son effectif. « Après, on s’est revu. plus tard, il était beaucoup plus ouvert. Il voulait que le groupe soit contre lui pour se motiver. On le détestait, mais on gagnait. Il y avait une lassitude, c’était bien de changer. Et là, Luis Fernandez arrive avec sa fougue, il était encore joueur dans sa tête » a déclaré l’ancien international tricolore.