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Mercato - PSG : Licencié par le Qatar, il met les choses au point

Thibault Morlain -

Journaliste

Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

En 2011, au moment du rachat du PSG par le Qatar, Antoine Kombouaré est l’entraîneur du club de la capitale. Il ne restera toutefois pas longtemps puisque le Kanak a fini par être licencié au beau milieu de la saison pour laisser la place à Carlo Ancelotti. Un coup du sort rapidement digéré par l’ancien entraîneur du PSG.

Ancien joueur du PSG, Antoine Kombouaré a par la suite eu la chance d’entraîner le club de la capitale. Ayant pris place sur le banc parisien en 2009, il y sera resté jusqu’en décembre 2011. Le Kanak avait alors fait les frais du récent rachat du PSG par le Qatar. Les nouveaux propriétaires n’avaient alors pas hésité à licencier Kombouaré afin de le remplacer par Carlo Ancelotti.

« Ça n’a jamais été douloureux »

Interrogé par Le Figaro, Antoine Kombouaré est revenu sur son licenciement du PSG. Et contrairement à ce que certains ont pu penser, ça n’a pas été si dur à vivre pour le Kanak. « Ça n’a jamais été douloureux. Et je ne dis pas cela parce que le temps atténué mon sentiment. Je savais que c’était inéluctable. Le club venait d’être racheté par le Qatar. Je ne dois jamais être l’entraîneur parce que dans ces cas-là, quand arrive un nouvel actionnaire, il amène un président, un directeur sportif, un entraîneur », a d’abord confié Kombouaré.

« J’ai compris très vite »

Celui qui a récemment été remercié par le FC Nantes a ensuite fait savoir : « On m’a demandé d’aller pour rencontrer Tamim ben Hamad Al Thani, qui n’était pas encore l’Emir du Qatar. A la base, je ne voulais pas y aller, je me disais que ça ne servait si c’était pour signifier mon licenciement. Et finalement, non. Mais dans ma tête, je savais que… voilà. J’ai compris très vite. La seule déception, c’est qu’on était premiers en décembre. Mais peut-être que dans leur esprit, imaginant qu’on aurait fini champion à la fin de la saison, ça aurait été compliqué de m’enlever. (…) J’étais déçu parce qu’ils auraient pu me laisser finir la saison. Mais une fois que c’est fait, j’ai pensé à autre chose. Ce n’est que du foot ».

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