Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Ancien Président de la République, Jacques Chirac n'avait pas sa langue dans sa poche. Au moment de la remise de la légion d'honneur à Youri Djorkaeff après la Coupe du monde 1998, le responsable politique avait interpellé Massimo Moratti, alors président de l'Inter. Chirac l'avait taquiné en demandant un retour de Djorkaeff au PSG.
Arrivé au PSG en 1995, Youri Djorkaeff n’était pas contre un bail longue durée dans la capitale. Mais au bout d’une année, l’attaquant avait rejoint l’Inter.
Djorkaeff ne s'est pas éternisé à Paris
« Je disais souvent à Michel (Denisot) que j'avais signé deux ans et qu'il ne fallait pas qu'il attende juin pour me proposer une prolongation. Je lui répétais : viens en décembre... En mai, j'avais déjà tous les clubs de la terre pour racheter ma dernière saison ! » a déclaré Djorkaeff au cours d’un entretien accordé à L’Equipe.
La petite phrase de Chirac dévoilée
En 1996, Djorkaeff s’engageait donc à l’Inter, alors dirigé par Massimo Moratti. A Milan, les deux hommes vont tisser des liens solides. Le dirigeant italien avait même fait le déplacement jusqu’à Paris pour assister à la remise de la légion d’honneur à Djorkaeff après sa victoire en Coupe du monde. Durant cette cérémonie, Moratti avait été interpellé par Jacques Chirac, alors président de la République. « Je l'avais convié avec son épouse, mes parents et mon oncle. Jacques Chirac lui avait même dit : "Il serait temps de nous rendre Youri à Paris !" » a admis l’ancien attaquant.