Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.
Il y a près de 19 ans, le PSG remportait son premier titre sur la scène européenne : la Coupe des Coupes. Une victoire rendue possible, notamment, par l'intervention de Yannick Noah. Vainqueur de Roland-Garros en 1983, l'ancien tennisman avait accepté de donner un coup de main à Michel Denisot et à l'équipe. Une intervention que Luis Fernandez a subi.
En 1996, Michel Denisot devait trouver un moyen de remobiliser le groupe avant la finale de la Coupe des Coupes face au Rapid Vienne. Le président du PSG l’a trouvé en faisait appel à Yannick Noah, qui avait déjà fait ses preuves en remportant la Coupe Davis avec l’équipe de France. L’ancien tennisman avait passé plusieurs jours avec le groupe parisien sans empiéter sur le travail de Luis Fernandez.
La menace de Luis Fernandez
« Il fallait se retrouver. Moi, j'étais un jeune entraîneur (35 ans). On m'avait dit que Yannick nous accompagnerait. Qu'il soit avec eux le soir pour sortir ou manger, pas de problème. J'avais juste demandé qu'il ne soit pas là pour les causeries. Sinon, je quittais le stage. Non, je ne l'ai pas mal pris. Yannick est quelqu'un que j'apprécie. Au contraire, si ça pouvait vous faire du bien... Après, contre Parme, il était là ? Contre le Deportivo, il était là ? À Cannes (1993-1994), à Bilbao (1996-2000) où je finis 4e du Championnat, Yannick n'était pas à mes côtés. Mais je ne l'ai pas mal vécu. Je l'aurais mal vécu si on ne l'avait pas gagnée » a déclaré l’ancien entraîneur du PSG.
La recette Noah a fonctionné
Mais comme indiqué par Daniel Bravo, chacun est resté à sa place. « Ma vision des choses : on a la tête dans le sac, on a fait une connerie en perdant le Championnat. Yannick est venu, il ne s'est occupé que de nos têtes, et il a eu les mots justes. Mais il n'a jamais empiété sur le travail de terrain de Luis. Et on avait la permission de minuit » a-t-il confié. Le choix de Denisot fût une réussite puisque le PSG avait remporté son premier trophée européen.