Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités
Après plusieurs années de galère et une période post-Canal+ très compliquée à gérer, le PSG avait finalement trouvé un acquéreur solide en 2011 avec QSI qui est devenu propriétaire du club. Et 14 ans plus tard, le PSG peut remporter sa première Ligue des champions. Une juste récompense pour Sébastien Bazin qui était à l'origine de la vente du club parisien.
En 2011, le PSG entrait dans une nouvelle dimension. En effet, par le biais de son fonds d'investissement QSI, le Qatar rachetait le club de la capitale avec des ambitions folles, comme celle de remporter rapidement la Ligue des champions. Finalement, ce n'est que 14 ans plus tard que le PSG peut en rêver. Mais Sébastien Bazin, qui était propriétaire du club de la capitale au moment où il est vendu au Qatar, se réjouit de cette évolution.
Bazin raconte la vente du PSG.
« Quand je vends le club, je souhaite que celui qui en prenne la charge et en devienne propriétaire ait de l'ambition et les moyens de son ambition. Je savais qu'avec le Qatar, le PSG était entre de bonnes mains. Ils avaient un projet sur le long terme avec la volonté d'inscrire le PSG dans l'histoire, ce qu'ils sont en train de réaliser. À l'époque, j'avais été étonné et rassuré de voir que celui, en l'occurrence Nasser al-Khelaïfi, qui était en charge de l'achat du club, allait en devenir son président. Ce n'était pas évident au départ », raconte-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE, avant de poursuivre.
«Je savais qu'avec le Qatar, le PSG était entre de bonnes mains»
« Je trouve qu'il existe un parallèle avec le monde de l'entreprise dans la construction du club et l'acceptation du temps long. Cela prend du temps de trouver les bons cadres, les bons joueurs. Il faut créer une alchimie, et ça ne se fait pas en un jour, le foot demande un équilibre extrêmement fin. Aujourd'hui, cette alchimie existe et le PSG mérite de remporter la Ligue des champions », ajoute Sébastien Bazin.