Interrogé en conférence de presse à la veille de la petite finale de Ligue des nations contre l'Allemagne (dimanche 15 h), le capitaine des Bleus Kylian Mbappé est revenu sur la victoire de son ancien club, le Paris Saint-Germain, en finale de Ligue des champions.
Comment avez-vous vécu la victoire du PSG en Ligue des champions ?
J’étais à Marrakech avec mon cousin et quelques amis. J’étais content. Je pense que le PSG le mérite. Ils ont connu tellement d’années où ils ont galéré, j’ai connu toutes ces étapes, donc je sais très bien de quoi je parle. Si on parle juste du terrain, c’était la meilleure équipe donc ils méritent leur titre, je ne me souviens pas d’une finale autant dominée. Maintenant, ils vont devenir l’équipe que tout le monde veut battre, les autres clubs vont se renforcer durant l’été et la prochaine Ligue des Champions sera encore plus alléchante.
« C’est le destin »
Ne vous dites-vous pas que vous êtes parti un an trop tôt ?
Non, mon histoire avec le PSG était terminée. C’est pour cela que je n’ai aucune amertume, parce que j’estime que j’étais arrivé au bout du chemin, que j’avais tout essayé. C’est le destin qui fait que cela s’est fait sans moi.
Vous n’avez remporté aucun titre majeur cette saison. Est-ce que cela vous amène à avoir une réflexion sur votre influence sur le jeu collectif de votre équipe ?
On a raté des titres majeurs, mais cette saison a été très enrichissante. Que le PSG gagne la Ligue des Champions sans moi, ça ne me touche pas, c’est une bonne chose. Je suis un peu plus dans l’œil du cyclone en ce moment, mais c’est bien, j’ai toujours aimé ces positions-là, à moi de travailler pour inverser la tendance. C’est une nouvelle chose qu’on me colle dans le dos, à moi de travailler et de progresser pour gagner ces titres majeurs.
« Je suis sur une pente ascendante »
Êtes-vous à 100 % en ce moment ?
Depuis janvier, je me sens bien, je fais de bonnes performances. Ce n’est pas parfait, mais je suis sur une pente ascendante, maintenant le plus important c’est de gagner des titres. Il en reste un à jouer, avec la Coupe du monde des clubs, un trophée très important qui va déterminer beaucoup de choses.
Comment vous positionnez-vous sur le débat d’une équipe de France avec quatre joueurs offensifs ?
Ce n’est pas encore totalement au point mais on a vu du mieux contre l’Espagne, on s’est créé des occasions dans le jeu. Pour moi, c’est possible. Tout est question d’animation et d’équilibre. On est en train de créer des repères dans notre jeu. Aujourd’hui, c’est une nouvelle équipe, peu de joueurs ont plus de 30 sélections, donc on doit reconstruire, se bâtir une réputation sans regarder le passé avec 2018 et 2022. C’est un défi alléchant car il y a beaucoup de talents dans cette équipe et on peut faire de belles choses.