Buteur en finale de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan (5-0), Khvicha Kvaratskhelia a fait preuve d’un immense courage. L’ailier du Paris a quasiment disputé l’intégralité de la rencontre avec un état d’esprit irréprochable alors qu’il s’était blessé deux jours plus tôt.
C’est l’une des images fortes du match. Avec quatre buts d’avance à la 78e minute, le Paris Saint-Germain avait déjà acté sa victoire en finale de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan. Certains Parisiens auraient pu être tentés de se relâcher. Mais ce terme ne fait pas partie du vocabulaire de Khvicha Kvaratskhelia. L’ailier géorgien a refusé de laisser partir son adversaire direct Denzel Dumfries et a réalisé un énorme retour dans sa moitié de terrain. C’est dire la mentalité et la forme physique de l’ancien joueur du Napoli remplacé par Gonçalo Ramos à la 84e minute.
Paris 4-0 up, 78 mins in ⏱️
Kvaratskhelia still tracking back like this 😤#UCL pic.twitter.com/AlQtipCtyt
— UEFA Champions League (@ChampionsLeague) June 4, 2025
On apprend pourtant que Khvicha Kvaratskhelia n’était pas à 100%. Comme raconté par le président Nasser Al-Khelaïfi, le renfort hivernal s’était blessé deux jours avant la rencontre. « Kvara a eu un incident à l'entraînement qui a nécessité l'intervention du médecin du PSG, a révélé le Qatari au média local Al Kass. Mon cœur a commencé à battre à 200 à l'heure. Luis Campos m'a dit qu'on n'avait pas encore eu de blessures à l'entraînement cette année. Je les ai vus le porter, il ne pouvait pas marcher. »
La fierté d’Al-Khelaïfi
« Après l'entraînement, j'ai demandé à Luis Enrique. Il m'a dit : "Kvara, s'il va bien il joue, sinon un autre jouera". On voulait le dispenser de l'entraînement vendredi (à l'Allianz Arena à la veille du match, ndlr), il n'a pas accepté. Luis Enrique a rigolé et m'a dit : "Même sur un pied, il va vouloir jouer le match." Cette grinta, c'est la mentalité des joueurs qu'on a recrutés. Ils aiment jouer au foot. Après les entraînements, ils continuent de jouer ensemble, comme s'ils étaient des enfants. Leur vie, c'est le foot », s'est réjoui le dirigeant, fier de son équipe championne d'Europe.