Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.
Sous fond de guerre entre la Russie et l'Ukraine, le PSG va donc devoir gérer une relation potentiellement conflictuelle en interne avec le recrutement du défenseur ukrainien Ilya Zabarnyi, qui va donc côtoyer le gardien russe Matvey Safonov. Et Pierre Ménès livre son point de vue à ce sujet en évoquant les différentes options qui s'offrent au PSG pour gérer au mieux ce cas inédit.
Ilya Zabarnyi (22 ans) débarque au PSG en provenance de Bournemouth dans le cadre d'un transfertà 63M€ + 3M€ de bonus, et le défenseur central ukrainien va donc devoir cohabiter avec l'international russe Matvey Safonov dans la capitale. Difficile de savoir si les deux hommes accepteront de travailler ensemble vu le contexte géopolituque et la guerre entre leurs deux pays, et dans une vidéo diffusée sur sa chaine Youtube Pierrot le Foot, Pierre Ménès évoque cette problématique pour le PSG.
« Si un des deux joueurs estime que c’est insupportable... »
« Il faut demander à Zabarnyi et Safonov ce qu’ils en pensent et si ça leur pose un problème. Quelles sont leurs postions dans le conflit ? Si un des deux joueurs estime que c’est insupportable que l’autre soit là, il faudra trouver à ce moment-là des solutions », explique l'ancien consultant de Canal +, qui croit malgré tout à une issue positive et à une bonne entente possible entre les deux joueurs du PSG.
Zabarnyi - Safonov, une entente possible au PSG ?
« Mais rien n’indique que ces deux joueurs ne peuvent pas cohabiter, et finalement, j’aime assez l’idée que deux personnes qui appartiennent à des pays qui sont en conflit ne soient pas forcément en conflit individuel. C’est surtout aux deux joueurs de savoir », poursuit Pierre Ménès. À moins que l'histoire ne soit rapidement réglée par une vente de Matvey Safonov, barré par une très grosse concurrence chez les gardiens du PSG, et qui vient d'être renforcée par la signature de Lucas Chevalier.