Quatre jours seulement après avoir signé au PSG, Lucas Chevalier jouera son premier match, et ce sera une Supercoupe d'Europe. Malgré l'enjeu, le gardien de but français semble à son aise et ne tremble pas comme son père, Freddy Chevalier, l'explique.
Luis Enrique adore Lucas Chevalier, et l'entraîneur du Paris Saint-Germain n'a pas tremblé en annonçant qu'il avait décidé que ce dernier était le portier numéro 1 des champions d'Europe, quitte à pousser dehors Gianluigi Donnarumma. Un drama énorme qui n'a visiblement pas touché l'ancien gardien de but de Lille qui pour sa rencontre inaugurale sous le maillot du PSG défiera ce mercredi Tottenham pour un premier trophée. Là où certains pourraient avoir une énorme pression, ce ne sera pas le cas du natif de Calais, qui à 23 ans a déjà les épaules solides. Se confiant dans Le Parisien, à quelques heures de la Supercoupe d'Europe face aux Spurs, Freddy Chevalier, le père de Lucas, prévient les supporters du PSG, ils peuvent compter sur un gardien de but sans peur, et qu'il espère sans reproche.
Lucas Chevalier ne tremble pas
Le PSG officialise la signature de Lucas Chevalier jusqu'en 2030 https://t.co/t1SIoYOpEa
— Foot01.com (@Foot01_com) August 9, 2025
Revenant sur ce transfert spectaculaire au Paris Saint-Germain, où il remplace un Gianluigi Donnarumma très populaire chez les supporters après la victoire en Ligue des champions, Freddy Chevalier explique que son fils n'a jamais hésité face à ce qui aurait pu être un concurrent énorme. « Tout s’est enchaîné un peu rapidement depuis cinq jours, Lucas n’a pas trop le temps de prendre du recul sur toute cette période. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est très heureux et honoré d’être à Paris, l’endroit où il pouvait se sentir le mieux. Maintenant, il est pressé de débuter, d’être dans le but, afin de faire abstraction de l’engouement. Il a juste hâte de prouver sa valeur sur le terrain, explique le père du gardien de but français du Paris Saint-Germain, lequel répète que Lucas Chevalier n’est pas du genre à trembler. Il aurait pu choisir un contexte moins exposé, mais il a le goût du défi, il aime ça. Lucas n’a pas froid aux yeux et il a toujours eu ça en lui car c’est un gamin qui a été lancé en National 2 à 16 ans. On peut se dire que succéder Donnarumma est un pari risqué, mais ce choix correspond à sa mentalité. »
Le PSG mise tout sur Chevalier
Ce qui est certain, c'est que pendant 90 minutes, toute l'Europe aura le regard tourné vers Lucas Chevalier, lequel va devoir faire oublier face à Tottenham les performances de Gianluigi Donnarumma lors de ces six derniers mois avec le Paris Saint-Germain. Si le jeune gardien de but réussit à franchir cet obstacle sans problème, alors la suite de sa carrière au PSG sera plus sereine. Sinon, la charge risque d'être très violente demain au réveil, mais ça Lucas Chevalier le sait.