Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).
Ce dimanche soir, en clôture de la première journée de Ligue 1, le PSG s’est imposé sur la pelouse du FC Nantes. Luis Enrique avait décidé de faire tourner quelques jours après la Supercoupe d’Europe, ce qui ne l’a pas empêché de faire entrer plusieurs de ses cadres à l’heure de jeu. De quoi faire pencher la balance.
Quatre jours après la victoire en Supercoupe d’Europe contre Tottenham, et toujours en pleine phase de reprise, le Paris Saint-Germain a réussi sa rentrée des classes ce dimanche, face au FC Nantes (1-0). Et c’est avec une équipe largement remaniée que le club de la capitale s’est imposé sur la pelouse de la Beaujoire, tout en comptant sur une partie de ses cadres entrés à l’heure de jeu. Fabian Ruiz, Lucas Hernandez, Ibrahim Mbaye et Kang-in Lee ont d’abord laissé leur place à Achraf Hakimi, Nuno Mendes, Ousmane Dembélé et Désiré Doué, avant que Gonçalo Ramos sorte à son tour, avec l'entrée de Khvicha Kvaratskhelia à un quart d’heure de la fin.
« C’est la force des grandes équipes »
Des changements qui ont compté puisque le PSG a ouvert le score quelques minutes après avoir vu débarquer sur le terrain quatre de ses titulaires habituels. « C’est la force des grandes équipes que de savoir faire basculer les matchs, d’avoir la réussite dans ces moments-là », a réagi Anthony Lopes, après la rencontre.
« Quand on fait entrer des joueurs comme Dembélé, Doué et les autres ça peut faire mal à la tête »
« Ils sont faits comme nous, ajoute l’ancien de l’OL, rapporté par Le Parisien, même si c’est une équipe extraordinaire, la meilleure du monde sans doute en ce moment. Je ne pense pas que ce soit les joueurs qui sont entrés qui explique la bascule. Le but est sur un coup du sort, contré deux fois et après ils n’ont pas grand-chose, hormis le but de Ramos refusé logiquement pour hors-jeu. Ils ne nous ont pas spécialement mis plus en danger que cela. Même s’il faut reconnaître que quand on fait entrer des joueurs comme Dembélé, Doué et les autres ça peut faire mal à la tête. » De son côté, Lucas Hernandez a admis que « le match a changé quand ils sont entrés ».